Nous avons passé en revue la plainte de pratique déloyale de travail formulée par le Syndicat. La plainte est infondée et l’Université salue la décision rapide rendue par la Commission des relations du travail de l’Ontario.
Ci-dessous figure un lien vers notre réponse complète à la Commission à propos des enjeux précisés dans la plainte. Nous tenons toutefois à formuler ici un bref énoncé :
L’Université ne sollicite aucune concession. Le nombre annuel de conversions se voit négocier dans chaque contrat pour chaque année scolaire, et ce nombre varie avec le temps. Si le Syndicat est convaincu que la position de l’Université et celle d’une concession, nous l’appelons vivement à revoir leur position, et d’accepter notre offre d’arbitrage de différends. Les responsables de l’arbitrage de différends n’offrent aucune concession.
L’Université et le SCFP 3903 mènent une négociation pour les employés que représente l’Unité 3. En vue de parvenir à un accord, nous avons même amélioré notre offre à l’Unité 3 mardi. Toutefois, le Syndicat cherche à négocier au nom de personnes qui ne sont pas des employés et qu’il ne représente pas, et cela pose un problème. Il s’agit là de la situation pour laquelle nous avons exprimé notre avis d’acte déplacé et de mauvaise foi au Syndicat. En vue de centrer nos efforts sur la fin de la grève, l’Université a choisi de ne formuler aucune plainte de négociation en mauvaise foi à la Commission des relations du travail de l’Ontario. Maintenant que le Syndicat soulève cette question, nous agréons l’avis de la Commission.
L’Université n’est pas titulaire et ne détient pas le contrôle du nom de domaine CUPE3903.com, ni maintenant ni dans le passé. Le 16 mars 2018, nous en avons avisé le SCFP par écrit et par l’intermédiaire du médiateur. De même, nous leur avons informé qu’après une simple recherche à partir du service WHOIS, nous avons constaté la disponibilité de ce même nom de domaine : en d’autres mots, il peut encore être acquis et enregistré.